Je me lève en sursaut,
ouvre la porte et dévale la grande avenue à grandes enjambées,
les yeux écarquillés et, à l’instant où mon cerveau comprend,
je tombe sur des corps mutilés, asphyxiés, sans vie.
Je ne sais pas si je rêve, mais des mains tendues semblent m’appeler.
Je ne sais où donner de la tête.
Dans la rue, des ambulances et des hommes en blouse blanche
ont envahi les espaces et les trottoirs bondés de personnes inertes.
C’est une véritable scène de panique qui se déroule devant mes yeux,
sans que je comprenne pourquoi le sort s’acharne.
Damas flambe…